Le Finistèreman Everial c’est la rencontre entre le triathlon très longue distance et la course au large. Le tour complet du Finistère à la nage, à la voile, à vélo et en course à pied, en autonomie totale.
La vidéo
credit video : Nicolas Touzé
Presse
Retrouver l’article sur Triathlete de Septembre pages 56, 57, 58
Photos
Retrouvez leurs compte-rendu :
Le compte-rendu de Jeanne
A mon tour de raconter cette aventure – il y a de la lecture ! Si vous avez du courage et 10 minutes devant vous : let’s go .
Août 2019, je tombe sur la vidéo de Stan Cast qui parcours le Finistère en courant, nageant, roulant et naviguant. Les images sont super belles et me donnent l’envie de réaliser ce défi. Pas d’aventure sans une équipe atomique, j’en parle un peu à Julia. C’est un AVANT PROJET !
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Mai 2020, nous sommes maintenant confinées et les annulations de courses s’enchainent (presque autant que nous grosses séances de Home Trainer Poke Benjamin Pernet ). Un matin, Julia Courtois a un flash, je reçois un mail au travail et quand je rentre, elle est surexitée. Le FINISTEREMAN, c’est pour cette année !
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On convoque l’équipe de la DREAM TEAM, tout le monde est partant. EN AVANT.
Place à la logistique et à l’entrainement. Julia assure la majeure partie du travail en vrai chef de projet, elle assure !
Avec le boulot, je fais ce que je peux et je m’entraine sérieusement. Une grosse semaine de stage à Annecy en juin vient clôturer la prépa, comme d’habitude, c’est mémorable.
Pierre Leboucher est notre sauveur puisqu’il rejoint l’équipe pour nager et naviguer avec nous. Nous embarquerons sur son bolide vert Guyot Voiles. (10000x merci)
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On arrive très vite au 14 juillet, date du grand départ. Le dernier checkup du matériel (caisses de ravitaillement, gestion de notre assistance (média + ravitos) est assez stressant. Je commence à prendre l’ampleur de la situation, ça va être énorme.
12h30, COUP de canon, on prend le départ de la natation. Nos supporters sont là . La tactique est simple : Marie et Marion nous dirigent, Julia et moi dans leurs hanches, Pierre dans les pieds. Notre grupetto tient 400m puis Pierre prend le large car il avance beaucoup plus vite que ce qu’il nous avait laisser croire . Ca avance plutôt bien. On se perd un peu dans les mouillages mais ça y est, la petite bouée rouge apparait et c’est le dernier virage vers notre Bolide que l’on voit au loin. Stan nous attend dessus pour la transition. 13h37 TOP : on atteint la bouée !
♂️JOB DONE 1h07♂️
On récupère le bolide, on prend une douche de luxe et c’est parti sous gennack ! L’ambiance est dingue, on est vraiment très contente d’être là et Marie est à la barre. Tout est sous contrôle !
On met rapidement en place notre petite vie à bord. On se relaie à la barre, dans le pouf et à la banette. Pierre nous explique tout, nous laisse faire presque tout ce que l’on veut, nous apprend plein de chose. On passe un pur moment et on rigole bien.
On en oublie pas de faire avancer notre bateau et on se compare sans cesse à notre adversaire virtuel .
Enchainement de près (ça tape un peu dans le raz de sein), passage du four de nuit puis virage à droite et surfs sous spi. C’est génial. Très vite on approche de Roscoff. Dernières manoeuvres, on se change toutes à l’intérieur, c’est rock N roll !
A 5h52, on passe ASTAN en trifonction sur le pont. Cela marque la fin du parcours nautique
⚓PORT LAF’ – ROSCOFF : 6h15⚓
Petite transition, notre assistance a monté un petit parc trop mignon. On dit aurevoir à contrecoeur à Pierre. Il doit faire route vers Cherbourg pour la dhream cup
Un petit dossier se profile : 180 kms de vélo à travers les monts d’arrées (comprendre : avec quelques belles montées). Un départ prudent (le bateau à laissé quelques traces), nous attaquons les montées. Roc Tredudon sous le déluge et le vent. On s’organise : Je roule devant avec Julia sur le plat et on se relaie pour aider Marie dans les bosses. C’est nickel.
Ca passe assez vite et au 120ème kms, Marie revit et on décide d’appuyer pour finir le parcours. Ca fonce dans le sud finistère et on arrive déjà à Port Manech !
6H20 (ravitaillements inclus)
Transition pas si éclair mais il faut se préparer pour les 45 kms de sentiers côtier. On le sait, le parcours va être costaud !
On part toutes ensembles. J’ai de bonnes sensations et je trouve ça beau. Assez vite nous nous relayons pour aider Marie. On se relaye avec Marion mais au bout de 15kms c’est déjà difficile de courrir dans le sable.
L’itinéraire se complique. Je suis sur le GPS et j’aide du mieux que je peux. J’en oublie de boire et de manger. Sanction immédiate : hypo imminente.
Je prends un gros ravito. Marie ne va pas bien, elle veut arrêter. C’est dur pour moi. Recadrage de tout le monde (Marion médiation à toute épreuve), on continue et on veut finir à 4 coûte que coûte. Vraiment je me concentre, j’ai perdu quelques forces dans la bataille mais ça avance ! Nous arrivons à Concarneau dans la souffrance mais il ne reste plus que 13kms. On reprends le GR ça redevient plaisant et ça défile bien. Marion Kérandel et Nicolas Touzé viennent courrir avec nous, ils sont géniaux.
Calculs de savant : On peut encore faire – de 30h. On s’organise pour gagner des minutes : LET’S GO.
♀️Port Manech – Port la Foret : 45kms : 5h20♀️
C’est la fin de cette belle aventure aussi dingue que difficile. La dimension humaine est hyper importante et je ne remercierai jamais assez mes 3 copines de me permettre de vivre des moments comme ça !
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REMERCIEMENTS
Pierre et Guyot Environnement : d’avoir participé à ce défi fou. Et surtout d’avoir pris si bien soin de nous sur le bateau (nourriture ⭐⭐⭐⭐et indications touristiques incluses)
Nico et Marion pour le suivi média et tout le soutien. Trop forts
Christine Courtois (Cricri) et Frédéric Courtois (Freddy) les logisticiens de l’extrême
Jean-Luc et Eric pour la partie nautique
Xavier Philippe,Compressport et Zone 3 pour nos tenues au top.
A tous ceux qui nous ont soutenus et qui ont participé à tout l’engouement autour de ce truc magnifique.
A Stan d’avoir inventé cette épreuve de fêlé, et de nous faire rêver si souvent avec ses belles images.
Je pense qu’il n’y a pas meilleure promotion que ces quelques photos. Quelle sera la prochaine équipe à se lancer ? Nicolas Ferellec Hugo Lauras Vianney Guilbaud Marie Abitbol ??
Le compte-rendu de Julia
L’aventure commence le 15 Mai, nous venons d’être deconfinés mais les annulations d’épreuves s’enchaînent, il n’y a plus de grosse épreuve au calendrier. Je m’interroge sur les motivations qui me poussent à me lever (trop) tôt le matin pour aller m’entraîner.
Me vient alors une idée lumineuse : le calendrier des voileux étant également perturbé, Marion La Rouch notre acolyte (au planning le plus serré) étant aussi en stand by, Marie Protat fêtant bientôt ses 40 ans, c’est l’occasion rêvée pour exploiter l’idée balancée quelques mois plus tôt par Jeanne Courtois de se lancer dans l’aventure du Finistèreman.
Ni une ni deux, coup de fil à Marion, mail à Jeanne, les filles sont Chaudes ! Je contacte Stan Cast le soir même, il nous motive encore plus ! On fait la surprise à Marie : le projet est lancé.
Deux défis s’imposent : se préparer en deux mois pour l’épreuve et trouver un moyen de rallier Roscoff de Port-Laf’.
Pour le premier point, on n’a pas exactement chillé pendant le confinement, alors on met les bouchées doubles et ça devrait aller. Pour le second point, épaulé par son partenaire Guyot Environnement Guyot Voiles, Pierre Leboucher nous rejoint dans l’aventure. C’est ppppaaartiiii !
Un peu de logistique et quelques Google sheets plus tard, rendez-vous est pris à Port-Laf’ le 14 Juillet au matin pour un départ aux environs de 12h30.
La journée commence par la fin de la logistique : derniers calages d’assistance, validation des sacs de transition et préparation du bateau.
Le stress commence à sérieusement monter, on commence à réaliser ce qui nous attend.
Un petit goûter et il est déjà temps de sauter dans nos combis !
12h30 après un petit “allez les meufs”, c’est le coup d’envoi. Jean-Luc est présent pour nos surveiller et permettre à Nico de nous filmer, nos supporters sont sur l’eau avec Eric Bournot, Stan gère le bateau, tout est sous contrôle .
♀️ On a prévu une petite stratégie : Marion et Marie (les machines de la natation) nagent devant, Jeanne et moi dans leurs hanches, Pierre essaye plusieurs techniques et ça fonctionne plutôt bien !
Autant dire qu’à part voir quelques perches rouges défiler, je ne vois rien de ce qu’il se passe. Je suis concentrée et super contente d’y être enfin ! Je remarque un petit moment de flottement où on est un peu perdus mais heureusement les filles nous réorientent et quand je lève la tête j’aperçois le bateau : c’est bientôt la fin.
J’ai quand même l’impression d’être un boulet et régulièrement je tape dans la jambe de Marie quand je me fais décrocher. Marion est prise en flagrant délit de brasse à côté de moi , mais quand on tape la bouée en 1h07 c’est vraiment la bonne surprise ! Record sur la distance .
On monte rapidement dans le bateau et après une petite douche (grand luxe !), il faut s’habiller pour la voile et autant dire que 4 meufs très ordonnées qui se changent en même temps dans un espace réduit, c’est pas triste !
⛵ Je crois que pour cette partie la stratégie est assez claire : on accorde toute notre confiance à Pierre et on tente de ne pas trop faire les boulets. Marion, la moins aguerrie à la voile gère . On se marre bien, on se relaye à la barre et à la sieste. Il nous arrive quelques péripéties pour le fun.
En plus de nous faire la visite guidée, Pierre nous prépare un petit “appertise” de poulet vraiment délicieux, pain d’épice en dessert, il n’y a pas à dire, on est au top .
Ça commence à taper un peu, on passe le raz de sein, on se fait rincer, pendant ce temps là les pangolins Jeanne et Marion se reposent. Le soleil se couche, Marie entame sa nuit pour être en forme le lendemain. On tente quelques vidéos (mais n’est pas cameramen qui veut ). C’est la nuit, on profite du feu d’artifice de Ouessant, passage du four et direction Roscoff sous spi ! C’est trop cool, ça déboule !
J’ai un peu peur de ne pas avoir dormi mais je veux trop profiter de la nuit, on verra ça demain quand il fera jour (en vrai je mise sur l’adrénaline de la course).
4h00 c’est déjà l’heure du repas car c’est bientôt une deuxième course qui commence. Deuxième “appertise” (on a vraiment le meilleur cuistot), gâteau sport, banane, compote, ça va je ne vais, à priori, pas décéder d’hypo (j’ai quand même un petit doute sur la digestion, mais tout se passera finalement sans encombre ).
Marion et Jeanne sont à la manœuvre (et racontent 1000 conneries). Je peine à imaginer que dans moins d’une heure on sera sur le vélo et encore plus que dans 6h il y aura un marathon à courir . Je me dis vraiment que Stan est un grand malade.
On va bientôt arriver à roscoff et ouf on arrive à joindre notre assistance qui est presque en place (Marion a même dormi sur place !). Je peux sereinement faire une petite sieste dans le cockpit.
C’est l’heure de réveiller Marie et d’enfiler les trifonctions, il pleut et autant dire qu’au chaud dans mes cirés, j’ai vraiment trop la flemme. Mais quand il faut y aller…
Pendant que Pierre empanne, on se retrouve toutes les 4 dans le bateau pour se changer, ça ne manque pas de fun !
En trifonctions sur le pont, compteurs dans la poche, c’est l’arrivée sous spi ! On passe l’arrivée à 5h52 ! Soit 16h15 de nav, on a défié Adrena !
T2, on est impressionnés par le mini parc à vélo monté par notre assistance, on saute sur le bike !!
♀️Début du vélo, black out électronique, mon compteur ne fonctionne pas, pas de capteur de puissance, pas de route (je crois que charger le parcours quand on était encore sur l’eau était une mauvaise idée ! Ou encore un coup des chinois ?). Heureusement après quelques bidouillages tout revient à la normale et ce n’est pas plus mal car je gère la vitesse et la puissance, Jeanne et Marion la carte.
Le début du parcours est plutôt plat, on met en place notre stratégie : Jeanne et moi devant, Marie et Marion dans les roues et on pousse dans les bosses s’il faut.
Il ne fait pas très beau, il commence à pleuvoir, on roule à côté de la rivière de Morlaix, on est concentrées.
Morlaix, perte d’un bidon sur les pavés et petite erreur d’orientation (on reconnaît un peu tard la bonne route).
KM 41 premier ravito, on s’arrête rapidement, c’est reparti, ça commence à être un peu plus valonné, on s’approche des Monts d’arrées. Col de tredudon dans le brouillard.
KM 80 on s’arrête un peu plus longtemps, pause pipi en friche, un café pour Marion, Marie retrouve Émilie et Jerem, on continue la route. Il commence à sacrément pleuvoir.
Le paysage est trop canon mais c’est un peu moins roulant ! On approche de la moitié, ça passe trop vite !
Château de Trevarez, une bonne bosse, j’aide Marie, en échange elle me fait la visite touristique (je crois que je n’avais jamais vu le château ). Soit disant que maintenant le parcours est roulant (pour une fois c’était vrai !).
Km 120 petit problème, suite à un changement de la trace que je n’avais pas vérifié, on loupe le ravito prévu, pas de souci, on a du spare, c’est donc l’heure du snickers de la dernière chance , Marion Kérandel et Nicolas Touzé peuvent ravitailler en eau. Arrêt mécanique pour Marie.
On attendra le KM 160 : le soleil arrive, dernier ravito. Ça roule fort dans la roue de Jeanne, ça rigole bien et on a le smile, on profite à fond des derniers kilomètres.
On arrive déjà à Port Manech.
La T3 est un peu à l’arrache car il y a beaucoup de monde sur le parking, mais on est prêtes à partir pour un marathon (qu’on sait déjà rallongé). Allez, il ne reste plus qu’un petit footing sur le sentier comme nous a dit Alan Roberts au départ .
♀️ Au vu du volume réalisé à pied ces dernières semaines, cette partie m’impressionne beaucoup voire m’effraie carrément.
C’est la seule partie pour laquelle nous n’avons pas vraiment de plan de route à part “sauve qui peut”.
On part assez tranquillement, d’autant plus que la première partie n’est (pour le moins qu’on puisse dire) pas très roulante, le parcours est vallonné et un peu trail : cailloux, racines et gros sable qui colle. Le paysage est vraiment magnifique et je me dis (à ce moment là) qu’on a bien fait de ne pas reconnaître pour avoir la surprise le jour de la course.
KM 5, bonne surprise de voir que notre assistance a eu le temps d’arriver. Il fait chaud et la St Yorre coule à flots. Ça passe très vite jusqu’au km 14, les filles aident Marie, pour l’instant je ne peux pas vraiment le faire, mon cardio est assez haut et je ne me sens pas très à l’aise, j’ai en fait surtout très peur. On est maintenant au soleil et dans le sable, il fait chaud. Marie a une petite fracture du moral, heureusement les filles sont présentes.
On a prévu des Ravitos tous les 5k, les filles poussent toujours, je bois du coca ❤️, du salé et entre les Ravitos St yorre et compote. Ça marche bien.
Vers le 19e, l’orientation devient très difficile, Jeanne gère tant bien que mal la carto mais ce n’est pas évident et on arrive dans des propriétés privées (les mecs doivent halluciner de voir passer 4 nanas en courant dans leurs jardins !). Ça passe malgré tout assez vite et je suis plus en forme, je peux aider Marie. Je n’ai pas trop mal aux jambes (faut il remercier notre programme de confi-PPG qui à défaut de nous avoir fait un bikini body, aura servi à quelque chose ?) juste quelques courbatures inhabituelles (le bateau ?).
On essaye de motiver Marie par tous les moyens mais ce n’est vraiment pas évident. Je tente de lui faire de la sophrologie (autre programme de confinement, merci Performance et Coaching) en lui vendant un genre de jaccuzi avec des glaçons mais ça ne fonctionne pas du tout. Quand je lui vends la présence de François Gabart à l’arrivée avec du Kouign Amann ça marche bizarrement un peu mieux. .
C’est là que Marion, notre couteau Suisse, intervient et se débrouille bien.
On arrive à Concarneau vers le 30e, on est rejoint par Marion (notre super community manager de l’occas !), Marie voit Émilie et ça lui redonne le moral. Elle décide qu’elle n’abandonne ra pas. Elle n’avait pas encore capté qu’on n ‘était pas prêtes de la lâcher .
Avant dernier ravito à Concarneau, petite pause aux Sables blancs pour Marie et c’est la dernière portion de GR jusqu’à Port Laf’!
C’est un peu vallonné mais pas méchant, c’est du coup super amusant. Tellement que je prends une grosse boîte sur une racine.
Jeanne se lance dans des calculs savants, on peut encore faire moins de 30h mais il ne faut pas perdre de temps ! Avec l’accord des filles, on trace au ravito pour recharger pour tout le monde et elles ne s’arrêtent pas. Le mode pilote automatique est activé ! Nico notre mediaman de l’extrême court avec nous, on est rejoint par le pangolin numéro 3 : Valentin Audin.
On arrive déjà/enfin à Port Laf’! Finalement bien que long ce 45 k est bien passé ! On est trop contentes de passer la grue, on a mérité nos bracelets souvenir (merci Jolan Tre, beau boulot !) !
Les de la journée :
Meilleure surprise natation et meilleur tactique : Pierre (ce petit pangolin nous avait dit qu’il nageait moyen )
Meilleur espoir navigateur : Marion
Meilleur rouleur : Jeanne
Le guerrier du jour : Marie
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Au total 29h45 d’une course complètement folle, les paysages sont à couper le souffle et l’aventure totalement dingue.
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Mille mercis,
À Stan pour avoir inventé ce défi de taré, mais surtout pour nous avoir motivé dès le début du projet !
♀️⛵ À Pierre d’avoir pris part à cette aventure et embarqué 4 meufs comme nous sur ton bateau .
À Cricri Christine Courtois et Freddy Frédéric Courtois (ndlr : nos parents) pour cette assistance au top (et accessoirement de nous soutenir dans toutes nos aventures sans vous poser de questions).
À Marion et Nico pour leur duo de choc dans la com ! Vous avez trop géré !
♀️ À tous les copains du Team Argon 18 France et en particulier à Xavier Philippe et Stephane Bernard pour leur encadrement !
À Zone3 et Compressport pour nous avoir fourni du matériel performant
À Benjamin Pernet, pour nous permettre de réaliser une telle aventure sans (trop) de souffrance.
À Olivier Le Gouic et Philippe Rodet pour l’aide dans le montage du projet
À Jean Luc Le Fur et Eric Bournot Pour l’aide technique.
À toutes les personnes qui nous ont encouragés et soutenus.
❤️ Et évidement aux petites machines de la Dream Team qui me servent de copines et accessoirement qui sont assez felées pour répondre présentes.
Et au pangolin numéro 1 Jeanne Courtois pour ce confinement efficace